Le 5 janvier 2023, la nouvelle directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est entrée en vigueur. Celle-ci étend les obligations des entreprises en matière de reporting de durabilité.
Quel est son objectif ? Quelles entreprises sont concernées, et quelles informations doivent-elles fournir depuis le début de l’année 2024 ? Dans cet article, nous vous expliquons ce qui change pour vous.
Les entreprises sont responsables des conséquences de leurs activités commerciales et opérationnelles. C’est ce que l’on appelle la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), qui regroupe des aspects sociaux, écologiques mais aussi économiques. Pour faire simple, la RSE définit la manière dont une entreprise contribue aux enjeux de développement durable.
Pour mieux comprendre et mesurer ces conséquences et pour atteindre les objectifs de l’Union Européenne en matière de durabilité, la Corporate Sustainability Reporting Directive a été adoptée en 2022.
Celle-ci entend renforcer la responsabilité des entreprises européen en matière de durabilité et établir des normes de reporting contraignantes et uniformes au niveau européen.
Toutefois, une partie de ces normes européennes de reporting sur le développement durable (European Sustainability Standards - ESRS) n’a pas encore été adoptée par la Commission Européenne. Pour ce faire, cette dernière profite du soutien et de l’expertise de l’organisation indépendante EFRAG, European Financial Reporting Advisory Group ou Groupe consultatif européen sur l'information financière.
Bon à savoir
À partir du 5 janvier 2023, date de l’entrée en vigueur de la directive, les États membres de l’Union européenne disposent de 18 mois pour transposer les exigences de la directive dans leur droit national. L’échéance est donc le 6 juillet 2024.
Depuis quelques années, certaines entreprises de l’UE sont déjà tenues d’établir et de fournir un reporting extra-financier. Ceci est inscrit dans une autre directive de l’Union européenne, la directive sur le reporting extra-financier (Non-Financial Reporting Directive, NFRD). Jusqu’ici, cela concernait surtout les grandes entreprises considérées comme des entités d’intérêt public.
Avec la directive CSRD, la Commission européenne a étendu les obligations en matière de reporting. Cela signifie que les entreprises tenues de collecter des données et fournir des rapports sur des aspects liés à la durabilité sont bien plus nombreuses. En Europe, cela représente désormais plus de 50 000 sociétés, contre environ 11 000 avec la NFRD.
L’application des exigences de la CSRD et de l’obligation de reporting de durabilité qu’elle impose s’effectue de manière échelonnée, en 3 étapes :
Voyages d’affaires plus durables, réduction des émissions de CO2, compensation… : les enjeux RSE sont aujourd’hui sur toutes les lèvres. Avec la mise en vigueur de cette nouvelle directive, il est encore plus important de penser une stratégie impactante en matière de développement durable.
Pour de nombreuses entreprises, il s’agit donc de prendre les bonnes décisions et de mettre en œuvre les mesures pertinentes pour permettre un reporting en temps réel des émissions directement liées aux voyages d’affaires. C’est la seule façon de répondre aux exigences qui s’appliquent aux rapports extra-financiers.
Vous êtes responsable développement durable ou travel manager ? Vous êtes curieux de savoir comment une solution de gestion des voyages d’affaires peut vous aider à atteindre vos objectifs en matière de durabilité ? Contactez nos experts et planifiez une démo pour découvrir Navan et ses avantages.